Plus de deux schizophrènes sur trois entendent des voix. Certains croient qu'elles s'adressent à eux directement "dans leur tête". D'autres croient percevoir un discours extérieur. Ces hallucinations pourraient s'expliquer par de subtiles différences dans l'anatomie de leur cerveau, selon les observations d'une équipe française publiées en ligne le 7 août sur le site de la revue Schizophrenia Bulletin.
Les hallucinations auditives verbales font partie des symptômes les plus courants de la schizophrénie : ces phénomènes délirants seraient présents chez 70 % des personnes atteintes par la maladie, une pathologie qui touche 1 % de la population selon l'Organisation mondiale de la santé. Les deux psychiatres à l'origine, il y a un siècle, du concept de schizophrénie, Emil Kraepelin et Eugen Bleuler, distinguaient deux grandes classes d'hallucinations auditives verbales, selon qu'elles étaient perçues comme venant de l'intérieur ou de l'extérieur de leur tête.
Des études plus récentes ont confirmé cette distinction et identifié trois dimensions indépendantes pour ces hallucinations : la complexité du langage, qui devient hermétique pour les tiers, les erreurs d'attribution (à soi ou à un autre) et la localisation spatiale des voix. Si les deux premières ont déjà été documentées par l'imagerie médicale, cela restait à faire pour la localisation spatiale.
C'est ce qu'a réalisé, au moyen de l'imagerie par résonance magnétique (IRM), l'équipe réunie autour d'Arnaud Cachia (Unité de recherche Inserm-CEA, Orsay), qui comprenait aussi des psychiatres de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris.
Consulter l'article complet...
LE MONDE, 22/08/2009
Les hallucinations auditives verbales font partie des symptômes les plus courants de la schizophrénie : ces phénomènes délirants seraient présents chez 70 % des personnes atteintes par la maladie, une pathologie qui touche 1 % de la population selon l'Organisation mondiale de la santé. Les deux psychiatres à l'origine, il y a un siècle, du concept de schizophrénie, Emil Kraepelin et Eugen Bleuler, distinguaient deux grandes classes d'hallucinations auditives verbales, selon qu'elles étaient perçues comme venant de l'intérieur ou de l'extérieur de leur tête.
Des études plus récentes ont confirmé cette distinction et identifié trois dimensions indépendantes pour ces hallucinations : la complexité du langage, qui devient hermétique pour les tiers, les erreurs d'attribution (à soi ou à un autre) et la localisation spatiale des voix. Si les deux premières ont déjà été documentées par l'imagerie médicale, cela restait à faire pour la localisation spatiale.
C'est ce qu'a réalisé, au moyen de l'imagerie par résonance magnétique (IRM), l'équipe réunie autour d'Arnaud Cachia (Unité de recherche Inserm-CEA, Orsay), qui comprenait aussi des psychiatres de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris.
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LE MONDE, 22/08/2009
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