On aurait pu croire qu'un tel risque de pandémie serait au contraire l'occasion de faire très attention aux conséquences sur les millions des salariés. Car ce sont eux qui vont subir les risques, les fatigues et souffrances, les perturbations à tous niveaux. Les « plans de continuation d'activité » concoctés pour faire face à la pandémie devraient essentiellement être élaborés par les Comités hygiène sécurité conditions de travail (CHSCT) qui sont les institutions représentatives du personnel spécifiquement destinées à cela. Les aménagements d'horaire, les adaptations de productivité, les ré organisations temporaires du travail devraient viser à faciliter la vie, dans de telles conditions, aux salariés et à leurs familles.
Mais ce n'est pas ce que promeut la circulaire de la DGT. Il n'y est pas question de la santé des salariés, ni de leur protection. Au contraire, elle se situe du seul point de vue de « l'entreprise » donc de l'employeur. Comment assurer la productivité et les marges de profit contre les vents et
marées de la pandémie ? Le ministère appelle cela « éviter un mode de fonctionnement dégradé de la société ».
Le volume horaire de travail ou le nombre de tâches à effectuer pourront augmenter « par décision unilatérale de l'employeur ». Et l'administration précise que « le refus du salarié, sauf s'il est protégé, constitue une faute pouvant justifier le licenciement ».
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... Ai-je bien lu ?!...
Dans le même genre, le travail du dimanche est "basé sur le volontariat".
RépondreSupprimerL'employeur veut que le salarié travail, donc le salarié travaillera. N'est-ce pas la définition du volontariat ?