D’après une récente étude de chercheurs en gériatrie de la faculté de médecine de Boston, la personnalité aurait un impact décisif sur l’espérance de vie. Ces spécialistes ont en effet constaté un nombre élevé de sujets extravertis et exempts de névroses dans les familles de centenaires. Thomas Perl, directeur de l’étude, estime que ces facteurs psychologiques ont un "effet bénéfique" sur le vieillissement. "Par exemple, ceux qui sont moins névrosés gèrent mieux le stress. Et les extravertis ont plus d’amis, du coup ils s’occupent mieux d’eux", explique-t-il. D’après ces scientifiques, ces paramètres psychiques devraient être pris systématiquement en considération dans les études sur le vieillissement, aux côtés des facteurs génétiques et environnementaux. Concernant les facteurs environnementaux, le démographe Jean-Marie Robine, directeur du laboratoire démographie et santé de l’Inserm, ajoute dans "Le Figaro" que les pays développés où le ratio entre ce que gagnent les plus riches et les moins riches est faible (France, Japon) ont une meilleure espérance de vie que ceux où ce ration est élevé (Etats-Unis, Grande-Bretagne).
Le Figaro – 08/04/09
Le Figaro – 08/04/09
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