L'histoire d'Internet commence par un échec. Le 29 octobre 1969, lorsque des étudiants de l'université de Californie Los Angeles (UCLA) tente de se connecter à un ordinateur de l'Institut de Recherche de Stanford en tapant « login », seuls les deux premiers caractères, « lo », sont transmis. La deuxième tentative sera la bonne.
Elle valide une précédente expérience, locale cette fois dans les locaux de l'UCLA, qui avait ermis de relier deux « calculateurs » (les ordinateurs personnels étaient encore de la science fiction). Fin novembre, la connexion entre les machines de l'UCLA et Stanford devient permanente et le 5 décembre 1969, des machines des universités de Santa Barbara et de l'Utah viennent s'y greffer pour former Arpanet, l'ancêtre d'Internet.
Arpanet était financé par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), une agence du ministère de la Défense américaine chargée de développement de nouvelles technologies militaires. Le projet, supervisé par le professeur Leonard Kleinrock de l'Ucla, visait à construire un réseau de communications informatique décentralisé et économique afin de maintenir la liaison des principaux commandements du pays. Le mythe voudrait que ce réseau puisse résister à une éventuelle attaque massive des centres de communication du pays par l'URSS, la guerre froide entretenant la peur des attaques nucléaires.
La micro-informatique se démocratisant dans les foyers, les développements de services en ligne n'ont cessé de se multiplier. Aujourd'hui, les Facebook, Twitter, MySpace, Yahoo, Google, Ebay, Wikipedia, le P2P, les blogs, la messagerie instantanée, l'e-mail, etc., animent aujourd'hui le web
auprès d'1,6 milliard d'internautes dans le monde. Et ce n'est qu'un (bon) début. Selon les propos de Leonard Kleinrock recueillis par l'AFP, «la prochaine étape, c'est de faire entrer [Internet] dans la vraie vie».
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