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10/11/2009

En cours les bavardages sont autorisés, mais sur réseaux sociaux !

L'utilisation des réseaux sociaux pendant les cours améliore l'attention et la participation de l'élève. Le cours devient collaboratif. L'élève est actif, moins passif en tous cas. Il s'implique davantage. Ses questions sont pertinentes. Le cours est mieux assimilé.

Hotseat intègre en temps réel les commentaires écrits par les élèves sur le cours sur le site ou leur compte Twitter ou Facebook. Cette méthode améliore la participation en classe et la collaboration entre élèves.

L'université de Purdue s'inspire de l'initiative de son homologue viennoise, qui propose aux élèves de faire des commentaires sur la qualité des cours. C'est ainsi qu'a été développée Hotseat, une application de micro-blogging qui accueille les commentaires rédigés par les étudiants durant le cours et concernant le sujet traité. Ces messages sont visibles par toute la classe, y compris par les professeurs. Pour ce faire, les élèves postent leurs commentaires sur le site Internet dédié, ou via leur compte Facebook, MySpace ou Twitter. Le tout, depuis un ordinateur ou un mobile.

Pousser à la participation

Hotseat comprend également un système de vote pour les réactions que les pupilles trouvent les plus intéressantes. Le but étant de rendre les cours plus collaboratifs. Le professeur peut ainsi constater presque en temps réel l'assimilation de son cours, et en ajuster le contenu. D'après les chercheurs, cette méthode est moins intimidante que de poser ou répondre à des questions à main levée. "Les étudiants interagissent sur une plate-forme avec laquelle ils sont déjà familiarisés", affirme Sugato Chakravarty, professeur à l'université de Purdue et utilisateur de la plate-forme.

Maîtriser le 2.0

Les premiers essais révèlent qu'environ les trois quarts des étudiants observés ont utilisé activement le logiciel afin de participer au cours. "Avec ce système ils s'engagent dans le sujet traité sans trop en déborder", constate Sugato Chakravarty. "Et pour la plupart il posent des questions plutôt pertinentes". Le chercheur prévient tout de même que la nature 2.0 du service redéfinit les limites de ce qu'un professeur peut ou ne pas contrôler dans son cours. Il ajoute : "même si la méthode s'est montrée efficace, elle demande pour le moment une certaine ouverture d'esprit de la part des professeurs".

atelier.fr 03 Novembre 2009

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