« Schola officina humanitatis », telle est la devise révolutionnaire de la pédagogie coménienne, une école donc qui serait productrice de l’homme humain, se proposant le développement de la qualité même d’homme au lieu d’un dressage professionnel ou d’une préparation à des fonctions sociales définies. Il expose les principes de cet enseignement général, le même pour toutes les conditions et les deux sexes, dans La Grande Didactique. « On décèlera mieux ceux qui sont capables de suivre l’enseignement à des degrés scolaires supérieurs », déclare-t-il, « si l’on renonce à toute différenciation au cours des premières années, et si l’on fait en sorte que tous fréquentent les petites écoles ». C’est là la première conception d’un système scolaire à proprement parler, puisque toute la population est concernée et qu’on marque l’interdépendance entre l’enseignement élémentaire et les autres enseignements.
Dans l’enseignement des langues, la publication d'une méthode intuitive d'apprentissage des langues, la Porte ouverte sur les langues (1631), lui valut aussitôt à travers toute l'Europe et, notamment auprès des Jésuites, une réputation de réformateur de la pédagogie. Ses principes pédagogiques influenceront la conception occidentale de l'enseignement. Michelet, après Leibniz, parle de Comenius comme le « génie de lumière », le « Galilée de l’éducation », l’homme de l’ « Universel ».
Dans l’enseignement des langues, la publication d'une méthode intuitive d'apprentissage des langues, la Porte ouverte sur les langues (1631), lui valut aussitôt à travers toute l'Europe et, notamment auprès des Jésuites, une réputation de réformateur de la pédagogie. Ses principes pédagogiques influenceront la conception occidentale de l'enseignement. Michelet, après Leibniz, parle de Comenius comme le « génie de lumière », le « Galilée de l’éducation », l’homme de l’ « Universel ».
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