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17/02/2010

Réseaux sociaux : mesures de protection des enfants

La Commission européenne demande aux réseaux sociaux d'améliorer les mesures de protection des enfants

Selon une étude de l'UE, 50 % des adolescents européens publient sur la Toile des informations personnelles qui peuvent rester indéfiniment en ligne et être vues par n'importe qui. En cette journée pour un internet plus sûr (Safer internet day), la Commission européenne lance un message aux adolescents: «Tu publies? Réfléchis!». Elle s'est félicitée des mesures prises pour protéger les enfants fréquentant des sites de socialisation par les vingt sociétés qui ont signé l'an dernier l'accord sur les «Principes de l'UE pour des réseaux sociaux plus sûrs» (IP/09/232). La plupart de ces sociétés donnent désormais aux mineurs les moyens de réduire eux-mêmes les risques encourus en ligne, en facilitant la modification des paramètres de confidentialité, le blocage d'utilisateurs ou la suppression de commentaires  et contenus indésirables. Mais selon la Commission, il faut aller plus loin si l'on veut assurer la protection des enfants sur internet. Moins de la moitié des sociétés de réseaux sociaux (40 %) limite par défaut la visibilité des profils des moins de 18 ans à leurs seuls amis, et un tiers seulement répond aux demandes d'aide des utilisateurs.

Un an après, la Commission a publié un rapport sur la mise en oeuvre de ces principes sur les 25 sites gérés par les signataires (Arto, Bebo, Dailymotion, Facebook, Giovani.it, YouTube, Hyves, Windows Live, Xboxlive, Myspace, Nasza-klaza.pl, Netlog, One.lt, Piczo, Rate.ee, Skyrock, SchülerVZ, StudiVZ, MeinVZ, Habbo, IRC Galleria, Tuenti, Yahoo!Answers, Flickr et Zap.lu). Il en ressort que 19 sites sur 23 donnent des consignes de sécurité et des informations en la matière spécifiquement destinées aux enfants ou aux adolescents (cette mesure n'est pas applicable à deux des services concernés). Ces informations sont à la fois faciles à trouver et faciles à comprendre sur 14 sites: YouTube, Habbo Hotel, Hyves, IRC Galleria, MySpace, Nasza-klasa, Netlog, One, Rate, SchülerVZ, Skyrock, Yahoo!Answers, Yahoo!Flickr et Zap.

Le rapport montre également que la plupart des sites offrent aux mineurs les moyens de réduire les risques éventuels et de préserver leur vie privée :

• en leur permettant de bloquer facilement à partir de leur profil l'accès d'autres utilisateurs et de supprimer facilement des commentaires;

• en facilitant la modification des paramètres de confidentialité, afin que les utilisateurs puissent choisir si ce qu'ils mettent en ligne ne pourra être vu que par leurs amis, ou par tout le monde;

• en permettant aux utilisateurs de contrôler l'affichage de leur statut en ligne (qui permet aux autres utilisateurs de voir s'ils sont en ligne ou non).

En revanche, d'autres mesures tout aussi importantes pour la protection de la vie privée ont été mises en œuvre de manière moins systématique :

• 40% des sites de socialisation examinés prévoient par défaut que les informations personnelles relatives aux mineurs ne seront visibles que de leurs amis: il s'agit de SchülerVZ, Facebook, Tuenti, Giovani, Flickr, Yahoo Answers, One, Habbo, Windows Live et MySpace;

• onze sites sur 22 seulement ont fait en sorte que les profils privés des mineurs ne puissent être trouvés par des moteurs de recherche : Arto, Bebo, Facebook, YouTube, MySpace, Piczo, SchülerVZ, Windows Live, Yahoo!Answers, Yahoo!Flickr et Zap;

• dix-neuf sites sur 25 comportent un lien permanent pour signaler des problèmes, mais 9 seulement (sur 22) ont répondu aux plaintes reçues pendant l'évaluation: Arto, Dailymotion, YouTube, Habbo Hotel, Hyves, IRC Galleria, MySpace, Rate et Windows Live. Il est donc urgent d'améliorer les services de réponse aux demandes d'aide des utilisateurs.

Les «Principes de l'UE pour des réseaux sociaux plus sûrs» ont été signés par 18 grands prestataires de services de socialisation européens le 10 février 2009, puis par deux autres sociétés en juin 2009 (IP/09/232, MEMO/09/58). En juin 2009, tous les signataires, à l'exception de Giovani.it, avaient renvoyé à la Commission européenne leurs déclarations de mise en œuvre de ces principes. Le rapport d'évaluation de cette mise en œuvre présenté aujourd'hui repose sur l'analyse des déclarations de ces sociétés et sur des vérifications concrètes de leurs sites, effectuées entre fin octobre et début novembre 2009.


http://europa.eu/  9 février 2010

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